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P’tit-Bonhomme - ebook

Data wydania:
10 września 2019
Format ebooka:
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P’tit-Bonhomme - ebook

Un comédien errant est prêt à montrer à tous ceux qui ont soif „un spectacle sans égal dans le monde”. Il tient parole – tous les spectateurs écarquillent instantanément leurs yeux et ouvrent la bouche. Mais le marionnettiste va trop loin, avec un sourire déclarant un secret qui ne sera révélé à personne. La curiosité de la foule se transforme en une frénésie...

Kategoria: Classic Literature
Język: Inny
Zabezpieczenie: Watermark
Watermark
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ISBN: 978-83-8176-285-4
Rozmiar pliku: 2,7 MB

FRAGMENT KSIĄŻKI

Table des matières

LES PREMIERS PAS

Au fond du Connaught

Marionnettes royales !

Ragged-school

L’enterrement d’une mouette

Encore la ragged-school

Limerick

Situation compromise

La ferme de Kerwan

La ferme de Kerwan (suite)

Ce qui s’est passé au Donégal

Prime à gagner

Le retour

Double baptême

Et il n’avait pas encore neuf ans

Mauvaise année

Éviction

DERNIÈRES ÉTAPES

Leurs Seigneuries

Pendant quatre mois

À Trelingar-castle

Les lacs de Killarney

Chien de berger et chiens de chasse

Dix-huit ans à deux

Sept mois à Cork

Premier chauffeur

Une idée commerciale de Bob

À Dublin

Le bazar des Petites Poches

Comme on se retrouve

Changement de couleur et d’état

La mer de trois côtés

Et pourquoi pas ?LES PREMIERS PAS

I

au fond du connaught

L’Irlande, dont la surface comprend vingt millions d’acres, soit environ dix millions d’hectares, est gouvernée par un vice-roi ou lord-lieutenant, assisté d’un Conseil privé, en vertu d’une délégation du souverain de la Grande-Bretagne. Elle est divisée en quatre provinces : le Leinster à l’est, le Munster au sud, le Connaught à l’ouest, l’Ulster au nord.

Le Royaume-Uni ne formait autrefois qu’une seule île, disent les historiens. Elles sont deux maintenant, et plus séparées par les désaccords moraux que par les barrières physiques. Les Irlandais, amis des Français, sont ennemis des Anglais, comme au premier jour.

Un beau pays pour les touristes, cette Irlande, mais un triste pays pour ses habitants. Ils ne peuvent la féconder, elle ne peut les nourrir – surtout dans la partie du nord. Ce n’est point cependant une terre bréhaigne, puisque ses enfants se comptent par millions, et si cette mère n’a pas de lait pour ses petits, du moins l’aiment-ils passionnément. Aussi lui ont-ils prodigué les plus doux noms, les plus « sweet », – mot qui revient familièrement sur leurs lèvres. C’est la « Verte Erin », et elle est verdoyante en effet. C’est la « Belle Émeraude », une émeraude sertie de granit et non d’or. C’est « l’île des Bois », mais plus encore l’île des roches. C’est la « Terre de la Chanson », mais sa chanson ne s’échappe que de bouches maladives. C’est la « première fleur de la terre », la « première fleur des mers », mais ces fleurs se fanent vite au souffle des rafales. Pauvre Irlande ! Son nom serait plutôt l’« Île de la Misère », nom qu’elle devrait porter depuis nombre de siècles : trois millions d’indigents sur une population de huit millions d’habitants.

En cette Irlande, dont l’altitude moyenne est de soixante-cinq toises, deux hautes régions séparent nettement les plaines, lacs et tourbières entre la baie de Dublin et la baie de Galway. L’île se creuse en cuvette, – une cuvette où l’eau ne manque pas, puisque l’ensemble des lacs de la Verte Érin comprend environ deux mille trois cents kilomètres carrés.

Westport, petite ville de la province de Connaught, est située au fond de la baie de Clew, semée de trois cent soixante-cinq îles ou îlots, comme le Morbihan des côtes de Bretagne. Cette baie est l’une des plus charmantes du littoral, avec ses promontoires, ses caps, ses pointes, disposées comme autant de dents de requin, qui mordent les houles du large.

C’est à Westport que nous allons trouver P’tit-Bonhomme au début de son histoire. On verra où, quand et comment elle finit.

La population de cette bourgade, – cinq mille habitants environ, – est en grande partie catholique. Ce jour-là, un dimanche précisément, 17 juin 1875, la plupart des habitants s’étaient rendus à l’église pour les offices du matin. Le Connaught, terre d’origine des Mac-Mahon, produit ces types celtiques par excellence qui se sont conservés dans les familles primitives, refoulées par la persécution. Mais quel misérable pays, et ne justifie-t-il pas ce que l’on dit communément : « Aller au Connaught, c’est aller en enfer ! »

On est pauvre au sein des bourgades de la haute Irlande, et cependant s’il y a les guenilles de la semaine, il y a aussi les guenilles des jours fériés, haillons à volants et à plumes. Les gens mettent ce qu’ils ont de moins troué ; les hommes portent le manteau rapiécé, frangé par le bas ; les femmes, vêtues de jupes étagées les unes sur les autres, qui viennent de l’échoppe du revendeur, se coiffent de ces chapeaux aux fleurs artificielles dont il ne reste plus que la monture en fil de fer.

Tout ce monde est arrivé pieds nus jusqu’au seuil de l’église, afin de ne pas user sa chaussure – des bottines crevées à la semelle, des bottes déchirées à l’empeigne, sans lesquelles nul ne voudrait franchir le porche du temple, par convenance.

En ce moment, il n’y avait personne dans les rues de Westport, si ce n’est un individu qui poussait une charrette traînée par un grand chien maigre, un épagneul noir et feu, aux pattes déchirées par les cailloux, au poil usé par le licol.

« Marionnettes royales... marionnettes ! » criait à pleins poumons cet homme.

Il est venu de Castlebar, le chef-lieu du comté de Mayo, ce montreur de cabotins. S’étant dirigé vers l’ouest, il a traversé le col de ces hauteurs qui font face à la mer, comme la plupart des montagnes de l’Irlande : au nord, la chaîne du Nephin avec son dôme de deux mille cinq cents pieds, et au sud, le Croagh-Patrick, où le grand saint irlandais, l’introducteur du christianisme au IV siècle, passait les quarante jours du carême. Puis il a descendu les dangereux raidillons du plateau de Connemara, les sauvages régions des lacs Mask et Corril qui aboutissent à Clew-Bay. Il n’a pas pris le railway de Midland-Great-Western qui met Westport en communication avec Dublin ; il n’a point chargé son bagage sur les malles, les cars ou les « carts » qui roulent à la surface du pays. Il a voyagé en forain, criant partout son spectacle de marionnettes, relevant de temps en temps d’un violent coup de fouet le grand chien qui n’en peut plus. Un féroce aboiement de douleur répond à ce cinglement lancé d’une main vigoureuse, et, parfois une sorte de gémissement prolongé à l’intérieur de la charrette.

Et après que l’homme a dit au robuste animal :

« Marcheras-tu, fils de chienne ?... » il semble qu’il s’adresse à un autre, caché dans la caisse de son véhicule, quand il crie :

« Te tairas-tu, fils de chien ? »

Le gémissement cesse alors, et la charrette se remet lentement en marche.

Cet homme s’appelle Thornpipe. De quel pays est-il ? Peu importe. Il suffit de savoir que c’est un de ces Anglo-Saxons, comme les îles Britanniques n’en produisent que trop parmi les basses classes. Ce Thornpipe n’a pas plus de sensibilité qu’une bête fauve, ni de cœur qu’un roc.

Dès que cet homme eut atteint les premières habitations de Westport, il suivit la rue principale, bordée de maisons assez convenables, avec boutiques aux pompeuses enseignes, où l’on ne trouverait que peu d’acquisitions à faire. À cette rue s’amorcent des ruelles sordides, comme autant de ruisseaux fangeux qui se jettent dans une limpide rivière. Sur les galets aigus qui la pavent, la charrette de Thornpipe promenait son bruit de ferraille, sans doute au détriment des marionnettes qu’elle véhiculait pour l’agrément des populations du Connaught.

Le public faisant toujours défaut, Thornpipe continua de dévaller, et il arriva à l’entrée du mail que la rue traverse, entre une double rangée d’ormes. Au-delà du mail s’étend un parc dont les allées sablées, soigneusement entretenues, conduisent jusqu’au port ouvert sur la baie de Clew.

Il va sans dire que ville, port, parc, rues, rivière, ponts, églises, maisons, masures, tout cela appartient à l’un de ces opulents landlords qui possèdent presque tout le sol de l’Irlande, au marquis de Sligo, de pure et antique noblesse, lequel n’est point un mauvais maître à l’égard de ses tenanciers.

Tous les vingt pas, à peu près, Thornpipe arrêtait sa charrette, il regardait autour de lui, et d’une voix qui ressemblait à un grincement de mécanique mal graissée, il criait :

« Marionnettes royales... marionnettes ! »

Personne ne sortait des boutiques, personne ne mettait la tête aux fenêtres. Çà et là, quelques haillons apparaissaient entre les ruelles adjacentes, et de ces haillons sortaient des faces hâves et faméliques, aux yeux rougis, profonds comme ces soupiraux à travers lesquels on voit le vide. Puis, il y avait des enfants à peu près nus, et cinq ou six de ces gamins se hasardèrent enfin à rejoindre la charrette de Thornpipe, lorsqu’elle eut fait halte sur la grande allée du mail. Et les voici tous criant :

« Copper... copper ! »

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