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Amerykanin. Powieść z czasów Kościuszki - ebook
Amerykanin. Powieść z czasów Kościuszki - ebook
Klasyka na e-czytnik to kolekcja lektur szkolnych, klasyki literatury polskiej, europejskiej i amerykańskiej w formatach ePub i Mobi. Również miłośnicy filozofii, historii i literatury staropolskiej znajdą w niej wiele ciekawych tytułów.
Seria zawiera utwory najbardziej znanych pisarzy literatury polskiej i światowej, począwszy od Horacego, Balzaca, Dostojewskiego i Kafki, po Kiplinga, Jeffersona czy Prousta. Nie zabraknie w niej też pozycji mniej znanych, pióra pisarzy średniowiecznych oraz twórców z epoki renesansu i baroku.
Kategoria: | Klasyka |
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FRAGMENT KSIĄŻKI
La France est le cśur des nations; elle sent, pour ainsi dire, les pulsations de l'humanité tout entière. Aussi n'estil pas de peuple opprimé quine tourne vers elle des regards d'espérance, sûr d'y rencontrer une active et ardente sympathie. Mais cette sympathie, généreuse pour les autres nations, gagne encore quelquechose de plus intime alors qu'elle s'adresse à la Pologne. Il s'y męle le souvenir de luttes glorieuses soutenues ensemble; il s'y męle aussi, peut-ętre, un secret sentiment de reconnaissance. Les dissidences d'opinions s'effacent en effet dans ce pays, du moment où il s'agit de la cause polonaise; une męme pensée domine alors les esprits, pénètre toutes les âmes; c'est un terrain commun sur lequel expirent les divergences, les animosités de parti: c'est un terrain de réconciliation. [Vifs applaudissements.)
Nous voyons marcher au premier rang des défenseurs de la nationalité polonaise (pour ne citer que quelques noms qui se présentent à ma mémoire) Odilon Barrot et Montalembert, Arago et Villemain, Garnier-Pagès et de Tascher, Larochejacquelin et le duc d'Harcourt, Charles Dupin et le fils de Ney, la pensée philosophique de Cousin et la haute intelligence de Passy, le génie de Victor Hugoqui se marie à la plume de Lamennais et de Béranger, notre honorable président, 31. Vavin, et Saint-Marc Girardin. Nous y remarquions encore récemment un des plus jeunes députés de la majorité, M. de Castellane, qu'une mort rapide vient d enlever a une carrière parlementaire commencée sous de nobles auspices, et dont les sympathies pour la Pologne marqueront sans contredit la plus belle page.
C'est avec ce cortège d'orateurs, de savants, de philosophes, de poètes, d'écrivains illustres, qui résument en eux tout ce qui fait la gloire parmi les hommes, c'est avec ce noble cortège que l'idée du rétablissement de la Pologne se présente au pays.
Tous ces hommes d'élite l'ont dit: Le malheur de la Pologne ne peut durer ni devant le christianisme, ni devant la civilisation. Si cette nation est profondément incrustée dans la sympathie des peuples, c'est qu'elle possède le glorieux privilège devoir reposer sur elle la liberté et la paix du monde. [Applaudissements prolongé.) Chaque année, la généreuse complicité de la France se traduit par une manifestation officielle, solennelle; chaque année les Chambrés consacrent lés droits imprescriptibles de la Pologne, et proclament que sa nationalité ne périra pas!
La Pologne, de son côté, a conscience de sa mission; elle revendique ses droits entiers, complets. Elle conserve pieusement le culte de la nationalité (huis les mśurs, dans la langue, dans la foi religieuse et dans l'espérance de la vie future, espérance acharnée, comme la persécution dont la Pologne est victime. Que dis-je? la Pologne vit toujours; elle vit dans le cśur deses enfants, dans la sympathie des peuples, dans la conscience męme deses oppresseurs. Ils semblent multiplier les toitures, comme excités parle désespoir de la réduire; car ils ont beau effacer de la carte de l'Europe l'enveloppe matérielle de la nation, l'âme reste forte, inébranlable, et Pâme seule est immortelle! (Vifs applaudissements.)
Ils disent avoir scellé la pierre du sépulcre, mais ils n'y croient pas eux-męmes; aussi les voit-on veiller dans l'attente d'une soudaine résurrection. Pour retarder ce moment supręme, ils ne reculent devant rien; il faut qu'elle soit grande, qu'elle soit sainte, la cause qui condamne ses adversaires à user de pareils moyens!
Aujourd'hui, ceux de nos frères qui gémissent sous une ombrageuse tyrannie sont privés męme de la consolation de montrer leur douleur, de la liberté de pleurer.
Mais il n'en existe pas moins en Pologne une conspiration permanente, spontanée; tout le monde y naît conspirateur; on n'a pas besoin de se concerter, de s'entendre, de lier un complot: on est pręt et l'on attend. [Sensation, bravos.)
Cette conspiration silencieuse, implacable, qui pourrait essayer de la bannir de Pâme? Les prisons ne seraient pas assez vastes pour renfermer un peuple de plus de 20 millions; les bourreaux ne seraient pas assez nombreux pour l'exterminer. Spoliateurs de la nationalité polonaise, prenez en votre parti: la Pologne n'est pas morte; elle ne mourra pas! (Vives acclamations.)
Quand une idée est juste, quand elle est sainte, rien ne lui nuit et tout la sert. Aujourd'hui, à leur insu, les maîtres temporaires de la Pologne se font les instruments de la Providence; chacun de leurs actes nous rapproche de l'heure où la Pologne, forte, unie et régénérée) pourra, comme l'a dit tout à l'heure le vénérable Dwernicki, se relever parelle-męme. Les puissances absolues s'agitent et Dieu les mène
L'Autriche, pour se débarrasser de la partie la plus éclairée, la plus active, la plus dévouée de la population polonaise, n'a pas craint de donner au inonde le scandaled'une Jacquerie officielle. Elle a voulu jouer un double jeu: elle a excité les passions aveugles d'une multitude ignorante et égarée, afin d'en finir avec l'esprit de sédition dans la Galicie et afin d'épouvanter le reste de l'Europe en lui montrant le tableau du désordre social sur le sol de la Pologne.
Mais ce calcul n'a trompé personne. L'Europe sait quels sont les instigateurs et les coupables des massacres de la Galicie. Le cabinet de Vienne a porté une atteinte mortelle à sa force morale, et quant a la Pologne, qu'en estil résulté? Le sang des martyrs n'éteint pas la soif d'indépendance, il produit des vengeurs. Ce n'est pas tout; une révolution s'est opérée dans les esprits les plus réfractaires jusque la aux idées nouvelles. Un grand devoir a lui pour tous; des veux obstinément ïamth se sont ouverts devant la nécessité et m
la légitimité de l'émancipation complète de la portion la plus malheureuse de la nation: des paysans.
Oui, la Pologne a souffert; le Christ des nations est monté sur le Golgotha; mais cette souffrance, c'est la rédemption! La Pologne est descendue au plus profond d'elle-męme, elle s'est interrogée, elle a scruté ses entrailles, et elle a trouvé la pensée de l'égalité civile dans l'égalité de la souffrance. {Applaudissements prolongés.)
Cette sainte et pure devise de la révolution française: Liberté, ('(jalité, fraternité, est indigène depuis des siècles sur la terre polonaise; elle a toujours été respectée par une démocratie nobiliaire de plusieurs millions d'âmes. Maintenant, toute limite disparaît, et cette formule va étendre sa fertile influence sur tousles habitants, sans distinction de classes. Le vśu supręme de la constitution du 3 mai est accompli; elle tendait à multiplier le nombre des nobles, à aspirer sans cesse de nouveaux membres dans la couche supérieure de la société; tout le monde s'y est élevé ajourd'hui, le niveau a été hausse pour tout le monde; l'amour de la patrie, le dévouement à une sainte cause et la misère commune ont créé une nation homogène. (Approbation générale.)
La Pologne est désormais pleinement réconciliée avec L'humanité, avec les idées nouvelles qui sillonnent le monde. Elle travaille sur elle-męme, avec le calme sérieux qui convient a la conscience du devoir el a la confiance dans l'avenir.
– iJ –
On a beau vouloir la calomnier, le monde entier sait que chez elle on ne rencontre que des héros et des martyrs; c'est dans les rangs deses oppresseurs qu'il faut chercher les assassins! (Oui, bravo)
Krakovie s'est levée l'année dernière; l'antique capitale des Piasts et des Jagellons a joui d'une semaine de liberté. Elle s'est levée avec Pénergie du patriotisme et avec le courage du désespoir, car l'attente du succès ne dirigeait point son bras. Des hommes dévoués, intrépides, ont voulu interrompre de leur sang la prescription qui pouvait menacer dans certains esprits l'indépendance de la Pologne.
On a présenté ce mouvement comme insignifiant, on Ta rapetissé, on a dit que c'était peu de chose; soit, acceptons ce jugement. Moins l'insurrection de Krakovie avait de portée immédiate, et plus l'effet qu'elle a produit a grandi à mes yeux la puissance de l'idée qui nous anime; plus l'ébranlement produit dans le monde acquiert une grave signification.
11 a suffi qu'un jour, sur un point isolé, l'étendard de l'indépendance nationale fût levé, pour que l'Europe ait été pénétrée d'un sublime enthousiasme. Oui, la puissance de l'idée polonaise s'est là révélée tout entière. (Applaudissements.)
.lai dit que chacun des actes des trois puissances qui se sont partagé les dépouilles de la Pologne en faisait les instruments secrets de la Providence dans l'śuvre de l'avenir.
On vient de juger à Berlin les accusés de Posen, pour le crime qu'ils ont commis d'aimer leur patrie et d'en ręver l'affranchissement. Qu'en estil résulté? A chaque séance du procès, ii mesure que se déroulait ce drame touchant et terrible, les sympathies de l'Allemagne se sont accrues en faveur des victimes. L'Allemagne comprend la soif d'indépendance et de liberté qui les anime, car elle veut elle-męme ętre libre et indépendante, et elle en est digne. Tous ceux qui portent dans leur cśur le véritable amour de la patrie allemande répudient le triste héritage de la violence faite cà un grand peuple; ils ne veulent pas que ce lambeau de Pologne rattaché à la Germanie réveille sans cesse l'idée de la spoliation et le remords de l'injustice commise. La cause de la Pologne a gagné ainsi de nouveaux auxiliaires. (Très bien.)
La Russie affiche la prétention de venir en aide aux paysans afin de créer la division entre eux et les propriétaires; quelle con-
– ( – tiiiuo cette śuvre, celle-ci sera féconde. Les propriétaires étaient sans cesse entravés dans tousles essais d'amélioration; on leur défendait de fonder des écoles, des sociétés de tempérance. EU bien, qu'une généreuse émulation les anime! Le gouvernement poursuit la transformation de la corvée: qu'ils prennent les devants, qu'ils tendent au paysan une main fraternelle. Quand il aura conquis un plusfiaut degré d'indépendance matérielle, quand il se sera élevé à la dignité de propriétaire, l'intelligence, les lumières, la force morale participeront de ce progrès. Ce sera l'initiation de tout le peuple à l'esprit nouveau, qui est l'esprit d'indépendance et de liberté. (Applaudissements.)
La puissance intellectuelle est tout aujourd'hui! On a dit depuis longtemps que l'opinion était la reine du monde; ce qui notait qu'une imagedevient une réalité. Aussi l'espérance de la Pologne ne sera pas trompée, car l'opinion du monde se prononce énergique-ment'pour elle.
Un élan pareil a suffi pour ressusciter la Grèce après des siècles (rabaissement et de servitude, et la Grèce n'avait pas a invoquer cette permanence de la vie nationale, cette activité constante, inébranlable de l'âme nationale, qui grandissent la cause polonaise Ellen'avait que ses souvenirs; c'était beaucoup sans doute, nous comprenons qu'on se soit ému, qu'on ait volé au secours des enfants de Miltiade et de Thémistocle; mais la Pologne n'at-elle pas des souvenirs tout aussi glorieux à invoquer, et des souvenirs récents, qui sont autant de services rendus a l'Europe? N'at-elle pas servi de boulevard au christianisme et à la civilisation; l'épée de Sobieski, lenom de Poniatowski et notre sang répandu sur tousles champs de bataille où s'agitaient le destin de la liberté, ne parlent-ils pas assez haut pour nous? (Vive approbation.)
La Grèce avait pour elle l'auréole de poésie qui illumine son front; et nous, ne pouvons-nous point présenter au monde avec un légitime orgueil, une pléiade de poètes inspirés; n'avons-nous pas, ici męme, Mickiewicz et Zaleski? [Applaudissements.)
Si les peuples ne sont forts que par l'àme, si la puissance de lame domine les obstacles matériels, la Pologne peut compter sur de grandes destinées.
Sans doute, il faut qu'elle se relève parelle-męme, mais l'Europe fte saurait demeurer impassible; en venant en aide à la cause de la nationalité polonaise, elle ne fera d'ailleurs qu'acquitter une dette sacrée, qu'accomplir un devoir.
Car la Pologne, c'est la sentinelle [avancée du monde civilisé et libre; qu'elle renaisse, et aussitôt l'avenir pacifique des nations se trouve assuré. Déjà, dans le sommeil qui la retient captive, elle pèse utilement sur les destinées de l'univers, car elle tient en échec les armées des puissances absolues, elle en paralyse l'action en les obligeant à une constante et inquiète surveillance.
Le partage de la Pologne a été le remords du grand Frédéric, et Napoléon a regretté amèrement de ne pas avoir reconstitué ce pays dans ses anciennes limites. S'il avait accomplice grand acte de justice alors qu'il promenait par l'Europe le drapeau triomphant des idées françaises, l'empereur ne serait pas mort à Sainte-Hélène! Il aurait épargné au inonde de longues souffrances et de cruelles secousses. (Applaudissements.)
Une loi de solidarité relie les nations; elles ne sauraient y échapper; la sympathie que les peuples témoignent pour la Pologne est une révélation. Oui, peuples de l'Europe entière, dans cette grande cause, c'est de vous qu'il s'agit! (Vive sensation.)
Le monde entre dans une ère nouvelle, la période des conquętes est close; l'homme comprend qu'il doit asservir la nature, et non asservir d'autres hommes; qu'il doit combattre et dompter la misère, le paupérisme; que le but définitif de l'activité sociale, c'est l'amélioration morale, matérielle et intellectuelle de la portion la plus malheureuse de l'humanité. (Applaudissements prolongés.)
Telles sont les nouvelles aspirations de nos kines; mais cette grande conquęte de l'intelligence et de l'équité, cette destruction de l'ignorance et du dénûment, cette réhabilitation définitive de la dignité humaine, demande pour s'accomplir une condition première: la paix.
Eh bien, le meurtre de la Pologne pousse le monde dans une contradiction sans issue; la paix est nécessaire, et la paix est impossible; car la paix, c'est la justice, du moins la paix telle que nous l'entendons, telle que nous l'appelons de nos vśux; non pas une paix boiteuse et agitée, mais une paix solide et féconde.
Pour que le règne de Dieu arrive sur la terre comme au ciel, il faut que justice soit faite, que les nationalités se relèvent, que l'àme des peuples, qui ont toujours vécu de la vie de l'esprit, retrouve le
– a –
corps libre, indépendant! qu'elle doit animer. Tant que la Pologne ne sera pas rétablie, la carrière des réformes pacifiques, après lesquelles soupirent tousles peuples, ne pourra point s'ouvrir, large, solide, pour guider l'humanité vers l'accomplissement deses destinées.
Non, la Providence n'a pas en vain soutenu nos convictions; ellen'a pas en vain gravé cette foi dans nos âmes; aujourd'hui, elle nous fournit des armes nouvelles pour le succès.
Chacune des grandes inventions du génie de l'homme a été le signal d'une grande révolution politique. On commet une étrange erreur quand on méconnaît le lien intime qui rattache le progrès matériel et le progrès moral. Les découvertes qui semblent n'avoir qu'une influence secondaire sur la vie des nations deviennent le germed'une transformation complète de rapports sociaux et po-
Cuvier disait un jour à Napoléon: L'anarchie féodale subsisterait peut-ętre encore, si la poudre à canon n'eût changé l'art de la guerre; les deux mondes seraient encore séparés sans l'aiguille aimantée.
Quel était le cri de la Pologne en 183o? Dieu est trop haut, la France est trop loin! Dieu s'est rapproché de nous, et grâce à la vapeur, Warsovie n'est plus qu'a trois jours de distance de Paris. Les chemins de fer porteront sur leurs rails rapides la sainte contagion de la liberté. (Applaudissements.)
Mais aussi ces souffrances, quine vous arrivaient jadis que comme un écho lointain, elles vous touchént, elles vous pressent; la terre s'est en quelque sorte contractée sur elle-męme, l'espace a disparu.
Nous sommes sur la limite des deux mondes comme au début (Je 1ère chrétienne; l'ancien monde Unit, un nouveau monde commence; celui-là récompensera notre persévérance, car il porte sur son drapeau cette double devise: Justice pour les classes pauvres et soulfrantcs; justice pour les nations opprimées. (Applaudisse-ment s prolongés.).
litiques.
Paris. –Imprimerie de L. Mautinrt, 30, rue Jacob-
PRZEDMOWA
Auior „Amerykanina4, pisarz o wielkich zaslu-gach w zakresîe polskiej literatury i historji, posiadal dwie zalely przedewszystkiem, ktôre wyrôzniafy go i przez wiele lat dziesiqtkôw zapewniaty mu wybitne stanowisko piémienmcze: hochai dzïeje i odczuwai te odrqbne barwy, jakie posiadajq rôzne ich epoki. Ta zaleia zapewniia mu powazanie w powaznych sîerach naukowych. Nie stronii od anegdoty, gdyz rozumiai jej wartosc obyczajowq. Dziçki temu utwory jego cieszyiy siq popularnosciq wsrôd szerokich sfer czylelnikôw.
Jako pisarz niezmiernie pracowity i obdarzony wielkq latwosciq piàra, pozostawil po sobie cale mnô-stwo dzieî, wsrôd ktôrych byîy zbiory piesm, klechd… pamiçtnïkôw, szkice obyczajowe i hisiGryczno-litera-ckie; prôbowai takze swoich sit w zakresîe powiescL Od ojca swego, ktôry byi lekarzem przybocznym krô-la Stanislawa Augusta, nastuchaî siq niewqtpliwie o-powiadano Tadeuszu Koéciuszce, wpadiy mu takze w rçce listy Wielkiego Naczelnika. Dziçki temu po-wstaia opowiesc o tym, ktôry po bohatersku ruszyt narôd do podnioslej i rycerskiej walki z przemocq… imi% swcje wsiawif po wiek wiekôw, pozostawil po soèra vfspommQnie… jako jeden z najczysiszyck i rtaj piçkniejszych polskich charakterôw, a z wlny szcze – gôlnego i fatalnego zbiegu okolicznosci nie zaznaî w zyciu szczqscia osobistego, choc serce jego prawe i wierne moglo stac sic skarbem dla ukochanej kobiety i choc serce to bynajmniej nie stronlîo od milosci.
Z dwôch epizodôw milosnych w zyciu Kosciuszki: z jego uczucia mlodzienczego do Ludwiki Sosnowskiej i pôzniejszego do Tekli Zurowskiej, autor „Amerykanina” wybrat epizod drugi. Juz przyszîy twôrca „insu-rekcjï1' nie byl nieznanym w Rzplitej. Juz szabla jego zalsnita u boku Waszyngtona obok szabli Pulashiego. Juz za dziatalnosc jego miano mu zczasem stawiac pomniki w Stanach Zjednoczonych. I oto czîowiek 6w, gęnerai o giosnem nazwisku, a o czole, ozîoco-nem aureolq bohaîera, spotkal na drodze zycia piqknq i mtodziutkq szlachciankq, dostrzegl w spojrzeniu jejf rzuconem na siebie, cos wiçcej, nizli podziw – i oto z te go przypadkowego spotkania trysnqc miat pïomien uczucia…
Na tle tych zdarzen i tych wypadkôw, na tle opowiadan wspôlczesnych i autentycznych listôw Kosciuszki napisai zajmujqcq swojq powiesc Kazimierz Wladysîaw Wôycicki.
REDAKCJA.
Rok 1791.
Miasto Miçdzybôz, w wojewodztwie podolskiem, powiecie latyczowskim polozone, nietylko siynçto wspomnieniami historycznemi z bardzo odleglych wiekôw, aie i zamoznosciq… mieszkancôw, licznem zabudowaniem, przemyslem i handlem, obok piçknego polozen;a i dziwnie powabnych okolic. Polozone przy zbiegu rzeki Bozka do Bohu, wziçlo std swe nazwisko. Gleba rodzajna, podolska, hojny pion dawala, a puszcze i lasy ciemnialy w oddali i zamykaîy cudny krajobraz.
Miçdzyboz w chwili naszej opow'esci, w roku 1791, liczyî do tysicica domôv, pomiçdzy ktôremi bylo wiele kamienic murowanych i piçtrowych: zdo-bil go w rynku ratusz i fara gotyckiej budowy. Miasto wraz z okolicznemi wïosciami nalezalo wôw-czas do ksiçcia Adama Czartoryskiego, jeneraïa ziem podolskich.
Stary, murowany zamek stal zachowany w calosci, lubo o jego mury rozbijaîy sic nieraz chmary pogarïstwa.
Mikoîaj Sieniawski, wojewoda ruskii hetman, ktôrego Miçdzybôz byl wtasnosci, umocniwszy ten zamek, wytrzymal oblçzenie od Tatarôw. Daremnie tlumy zajadîe liczne szturmy przypuszczaly, zakaz – dym udparte, siaiy sic trupami. Wîtîzc iitenioŁnos'6 zdobycia tego g'rodu, w nocy opuscili we Seze,
W roku 1615 szczupîa zaloga musiaîa patrzeé z rozpacz, jak nowy, srogi najazd Tatarôw ogniem i mieczem pustoszyl zyzne okolicc Podoîa, jak z dymem puszczal zamozne osady, a brancôw wraz z trzodami pçdzil swobodnie na swoje stepy. Maîy zastçp rycerstwa z niurôw zamku, ktôrych strzegli bronil z zatzawionemi oczyma, pogldal na dym pozogi ojczystej ziemi, styszal pîacz i jçki nieszczçsliwych, za rôwno szlachty i kmieci, gnanych pletni wraz z zonami i dziecmi w pogaiiski jasyr.
W rokn 1657 Miçdzybôz byt swiadkiem radosnego widowiska, tu bowiem doscigniony niecny na-jezdzca Jcrzy Rakoczy, ksize siedmiogrodzki, przez Stefana Czarnieckiego i Jerzego Lubomirskiego, majc 30.000 wojska i 27 dzial, brori zlozyl i podane wszystkie warunki przyjL
Od kilkunastu dni Miçdzybôrz nowem zawrzat zy-ciern; nadcignçla bowiern dywizja jeneraîa Kosciuszki, niedawno przybytego z Ameryki i rozlozyta sic na leze w samem mieście i okolicach. Gwar, nieznany cichemu dotajd grodowi, napeïniaî od wschodu niemal slorica rynek, ulice i przylegte pola: jezdzcy harcowali na dzielnych koniach, piechota spieszyla na poranne mustry, a wszyscy wracali ochoczo, weseli, z radosn piosnk do kwater swoich.
Byla to wîosna juz w pelnym rozkwicie, bo w drugiej polowie maja, a wîosna cîepla, peina balsamicznej woni z rozwitych drzew i kwiecia. Miç-dzybôz wygldaî jak wielki ogrod, bo przy kazdym domku, przed kazdym gankiem najskromniejszego dworku, szumiaty lipyf brzozy i wierzby, a w tnalyoh sadach i ogrodkach bielily sic snieznym kwiatem pc-kryte grusze, wisnie i jablooie. Co ranof rôwno z po-rannq… zorzf gçsta mgta to z Boika, to z Bohu, chmu balwanic 8tQ, nasiadaîa miasto i powoiî to opa data w gçsiycii kropiach, to ulainiaia st p&r* sa pierwszym promieniem stonca. Lekko byto kazdej picrsi, co oddychata tak éwiezem powietrzem, prze-siklem wonut kwiatôw, pkôw drzew i tym zapachem ziemi orzezwiajcym, jaki wydaje ta rnatka nasza, gdy tono jej pruje lemieszem dloh pracowita rolnika wiosn, czy jesieni, gdy zaczyna sic zielenic miodym plonem nicdawno rzuconego ziarna…
Z wiosn tez kazdego roku powiçkszata sic ludnosc Miçdzyboza przybylymi z dalekich nawet okolic goscmi. Scigat ich gromady jcden czlowiek, slawny lekarz Siakenszmitt, Niemiec rodern, ktôry osiadl staJe w tem mieście i ogromn mial prakty-kec. Wyuczywszy sic jçzyka polskiego, jakkolwiek zarywal z niemiecka, mogl sic plynnie i juz zrozu-miaie rozmôwic, co więcej wabilo do rnego szlachtç. Od wielu iat tu osiadly, wybudowai sobie dom na pochytem wybrzezu rzeki, gdzie pozostalo jeszcze kilkadziesit starodrzewôw. Stanowily one gaj gç-sty; w posrôd nich bielil sic murowany skromny domek doktora z facjat i gankiem. Z obu skrzydel tcgo dworu byly kwiatowe ogrôdli, w ktôrych hodowal troskliwie wiele ziôl lekarskich, jakich sam uzywat i przyrzdzat je u siebie, bo zwyczajem przyjçtym, mial podrçczn apteczkç w domu, z ktôrej udzielal lekarstw i wezwany w okolicç, zabieral z sobci potrzebne preparaty.
Byi to czlowiek juz sçdziwy, liczyl bowiem do 60 lat z gôr. Siwizna lekko przyprôszyta mu glowç, a wbrew owczesnemu zwyczajowi nie nosil peruki, ani harbejila, ani krôtkich spodni i trzewikôw, aie strzygl wlosy krôtko, buty zawdziewal z dlugiemi cholewami, ubieral sic w surdut dostatni… a czasem we frak piaskowego koloru, z duzemi metalowemi uzikamL Do niego wtedy uzywal dhigiej atlasowel ronzowej kamizelkï,. suto haftowanej, Wzrostu sred-mego, waziçcznego I czerstwcgo oblicza, xadbownl w caîej postaci ruchy peine zycia i rzezwosc mlo – dziericz.
Domek jego, jakkolwiek szczuply napozôr, we-wntrz byi rozlegly… bkladal sic z osmiu obszernych pokoi. INadto przy wjezdzie staly dwie oficyny, niemniej obszerne, ktôre zajmowali cingle chorzy przyjezdni. Teraz doktôr Stakenszm.tt zajçty byl ukon-czeniem nowego domu dla chorych swoich, kcôry wystawil od ulicy, o piçtrze z gankiem. Jakoz w ci-gu dni kilku byi goiowy zupeinie na przyjçcie spodziewanych gcsci,
JNiedlugo tez zajechaîa poszôstna staroswiecka kareta, za ni we trzy konie brocka kryta bryka, a za niemi dwie fury îadowne sianem, slomq i owsem, oraz furgon pakowny z kucharzem i ze siuzb.
Naprzeciwko nowego domu doktora Staken-szmitta, po drugiej stronie ulicy z obszernym ogrodem stal dwôr drewniany z wystajcym scaropol-skim gankiem, na ktôrym siedziaio kilku mlodych ofi-cerôw, palcc fajki i zajçtych rozmow,
Dwôr ten byt kwater jeneraîa Kosciuszki i jego sztabu. Siedzial wlasnie w swej sypialnej komnacie nad roziozon map Polski, zatopiony w glçbokiej zadumie, ktôrej nie przerwal mu nawet glosny smiech oficerôw na ganku.
Zajçci pogawçdkq, niespodzianie usîyszawszy zawiesisty trzask bicza, spojrzeli na ulicç i ujrzeli po-szôstnq karetç: na wysokim kozle starego furmana, a na przedniej parze koni pacholka zwinnego, jak zawracal na podwôrze nowego domu doktora.
– A côz to za arka Noego!? – zawolaî rotmistrz Zarçba, wskazujc na karetç, toczc sic zwolna. – Pamiçta przynajmniej czasy krôla Sobka!
– Patrz! patrz Jôzefie! – krzyknl porucznik fizylerôw, – a toc to cafy tabor cignie sic za ni!
Karol Kniaziewicz, ktôry, wyszediszy z korpusu kadetôw jako bombardjerf swiezo awansowany na oficera do pulku fizylerôw, byi w sztabie jenerala Ko – sciuszki, zaczl sic smiac wraz z innymi coraz wiç-cejt gdy mlody kadet Jôzef Raciborski, stanwszy na tawie ganku, poczl wyliczac osoby i sprzçty, wy-chodzce z ogromnego pojazdu.
– Koledzy! uwaga! – zawolal, – piszcie i rachujcie! Oto najprzôd wyskoczyia z arki Noego panna sluzca, zgrabna sarenka: leraz wychodzi powazniejsza dama, marcowa panna, bo ma podwizan twarz szairanow chusteczk, a wszystkie stare panny majci slabosc do tego koloru. Aie sic mylç, to nie marczak, jeszcze peina zycia i powabu. Teraz… côz ja widzç? – i umilkh
Kniaziewicz, zniecierpliwiony, wyskoczyl na îawkç i wykrzyknwszy: – Aa! Aa! – takze umilk-nL
Nadbiegîy w tç chwilç adjutant Kwasniewski, stanqwszy przy nim, rozkrzyzowaî rçce i zawolal:
– Aa! Aa! Jak Boga kocham! Aa! Aa! Rotmistrz Zarçba, pckrçcajac sumiastego wotsa i patrzc na nich, jak sic z zachwyceniem wpatruj w jakiś przedmiot, splunwszy, gniewnie rzeki:
– A côz tamf do miljon szesckroc stotysiçcy bataljonôw i szwadronôw djablôw, widziecie, a nie nie gadac:e! Stcj jak czaple z wyciagniçt szyjct, otworzyli gçby jak gawrony, a milcz jak zaklçci,
– Żebym sto tysiçcy djablôw poiknt i szklan-kç wody sic napil, jezeli w zyciu piçkniejsz widzialem! – zawolal Raciborski.
– To Wenus prawdziwa! – môwil Kniaziewicz, wzdychajc.
– To Pokusa! – môwil Kwasniewski, a kladc rçkç na ramieniu Kniaziewicza, – plun na marc, bo to czarownica!
Niecierpliwy rotmistrz Zarçba scignt z lawki Raciborskiego, a ujrzawszy uroczét postac mlodej dziewicy, co stala przy drzwiczkach karety, zawolal:
il
– Aâi Aaî do regiûuemu djabiôw, prawda, *t sliczna pokusal
Kaciborski, vskoczywszy na drug lawkç, môwil:
– Koledzyl bacznosc! uwaga! Sliczna Wenus stoi… Teraz marna dobrodziejka wydobywa sic z tej arki: – teraz dziewczynka z pudiem. Teraz wszyscy poszii do domu, a zajezdza bryka brocka. Pattzciel Jaki zawiesisty szlachcic wysiada, pewnie papus dobrodziej, bo go siary hajduk wysadza. Moi skonczylo sic widowiskol Ma siano, obrok i slomç i kucharza w szJaimycy niema co patrzec.