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Fantôme d’Orient - ebook
Wydawnictwo:
Data wydania:
10 września 2019
Format ebooka:
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Fantôme d’Orient - ebook
Fantôme d’Orient est le titre de la petite nouvelle qui ouvre le recueil où il raconte l’une de ses escapades stanbouliote à la recherche de la sépulture d’un amour passé. Ce texte larmoyant et nostalgique est suivie d’une description très intéressante de Constantinople en 1890 pour le compte
Kategoria: | Classic Literature |
Język: | Inny |
Zabezpieczenie: |
Watermark
|
ISBN: | 978-83-8176-336-3 |
Rozmiar pliku: | 2,5 MB |
FRAGMENT KSIĄŻKI
I
Septembre 188...
Minuit, après une fraîche soirée de fin septembre où déjà un peu d'automne s'annonce. Du silence partout. Dans ma maison familiale paisiblement endormie, je reste seul éveillé, l'esprit en grand trouble d'anxiété et d'attente. Depuis tantôt deux heures, je me suis retiré chez moi, disant que j'allais sagement me coucher, en prévision de mon départ matinal de demain. Mais le sommeil ne vient pas. Enfermé dans mon logis particulier, errant sans but d'une pièce dans une autre, je reste indéfiniment songeur, comme à la veille de mes grands départs de marin pour des campagnes longues et lointaines, et, en dedans de moi-même, je passe une lente revue sinistre de temps accomplis, de choses à jamais finies, de visages morts.
Cette fois pourtant, je ne pars que pour un mois et je ne vais pas plus loin que Constantinople, mais le voyage sera sombre...
Il faut bien qu'il se soit joué là-bas un acte inoubliable de cette féerie noire qui a été ma vie, pour que je m'inquiète ainsi de la pensée d'y retourner; pour que tout ce qui en vient, un mot tartare qui me repasse en tête, une arme d'Orient, une étoffe turque, un parfum, aussitôt me plonge dans une rêverie d'exilé où réapparaît Stamboul! Et ce n'est pas par simple fantaisie d'art non plus, qu'ici mon appartement est pareil à celui de quelque émir d'autrefois, ressemble à une demeure orientale qui, par sortilège, se serait incrustée au milieu de ma chère maison héréditaire, avec ses arceaux dentelés, ses broderies d'ors archaïques et ses chaux blanches. Un charme dont je ne me déprendrai jamais m'a été jeté par l'Islam, au temps où j'habitais la rive du Bosphore, et je subis de mille manières ce charme-là, même dans les choses, dans les dessins, dans les couleurs, jusque dans ces vieilles fleurs de rêve qui sont ici naïvement peintes sur les faïences de mes murs. Et surtout il m'attire, ce charme triste, il m'attire vers là-bas où je serai demain.
C'est donc vrai que je vais revoir Stamboul... C'est bien réel et prochain, ce pèlerinage auquel, depuis dix ans, je rêve...
Depuis dix ans que les hasards de mon métier de mer me promènent à tous les bouts du monde, jamais je n'ai pu revenir là, jamais; on dirait qu'un sort, un châtiment sans merci m'en ait constamment éloigné. Jamais je n'ai pu tenir le solennel serment de retour qu'en partant j'avais fait à une petite fille circassienne, abîmée dans le suprême désespoir.
Et je ne sais plus rien d'elle, qui fut la bien-aimée à qui je croyais m'être donné jusqu'à l'âme, pour le temps et pour les au delà infinis.
Mais, depuis que je l'ai quittée, constamment je suis poursuivi en sommeil par cette vision, toujours la même: mon navire fait à Stamboul une relâche inattendue, rapide, furtive; ce Stamboul revu en songe est étrange, agrandi, déformé, sinistre; en hâte, je descends à terre, avec la fièvre d'arriver jusqu'à elle, et mille choses m'en empêchent, et mon anxiété va croissant à mesure que passe l'heure; puis tout de suite vient le moment de l'appareillage, et alors, de partir sans l'avoir revue et sans avoir seulement rien retrouvé de sa trace égarée, j'éprouve tant d'angoisse que je me réveille...
Pour le relire, pendant cette soirée d'attente, je vais chercher avec crainte un livre qu'autrefois j'ai publié, par besoin déjà de chanter mon mal, de le crier bien fort aux passants quelconques du chemin, et que, depuis le jour où il a paru, je n'ai plus jamais osé ouvrir. Pauvre petit livre, très gauchement composé, je pense, mais où j'avais mis toute mon âme d'alors, mon âme en déroute et prise des premiers vertiges mortels, ne pensant pas du reste que je continuerais d'écrire et qu'on saurait plus tard qui était l'auteur anonyme d'Aziyadé. (Aziyadé, un nom de femme turque inventé par moi pour remplacer le véritable qui était plus joli et plus doux, mais que je ne voulais pas dire.)
Avec recueillement, comme si je regardais dans une tombe en soulevant la dalle funéraire, je commence à tourner ces pages oubliées, étonnantes pour moi-même qui les ai jadis écrites.
Des enfantillages d'abord qui me font sourire. Un certain Loti de convention, auquel je m'imaginais ressembler. Et puis, çà et là, des bravades, des blasphèmes; les uns banals et ressassés dont j'ai pitié; les autres, si désespérés et si ardents, que c'étaient encore des prières. Oh! le temps jeune, où je pouvais blasphémer et prier!...
Mais tout l'inexprimé qui dormait entre les lignes, entre les mots impuissants et sourds, s'éveille peu à peu, sort de la longue nuit où je l'avais laissé s'évanouir. Ils me réapparaissent, ces insondables dessous de ma vie, de mon amour d'alors, sans lesquels du reste il n'y aurait eu ni charme profond ni intime angoisse. De temps à autre, pour un souvenir, pour une souffrance que ce livre évoque, je sens cette sorte de secousse glacée ou de frisson d'âme, qui vient des grands abîmes entrevus, des grands mystères effleurés. Mystères de préexistences, ou de je ne sais quoi d'autre ne pouvant même pas être vaguement formulé. Pourquoi l'impression, tout à coup retrouvée, d'un rayon de la lune de mai sur cette campagne pierreuse de Salonique où commença notre histoire, suffit-elle à me donner ce frisson-là. Ou bien la vision d'un soleil de soir d'hiver, entrant dans notre logis clandestin d'Eyoub? Ou bien une phrase dite par elle, qui me revient, avec les intonations de la langue turque et le son de sa jeune voix grave? Ou tout simplement encore l'ombre de tel grand mur désolé, jetant sur un coin de rue solitaire l'oppression d'une mosquée voisine? Ces si petites choses, à peine saisissables, à peine existantes, à quoi donc sont-elles liées dans les tréfonds inconnus de l'âme humaine, à quoi d'antérieur vont-elles se rattacher, à quelles aventures mortes, à quelle poussière encore souffrante, pour faire ainsi frémir? Et surtout pourquoi éprouve-t-on ces étranges chocs de rappel, uniquement lorsqu'il s'agit de pays, de lieux ou de temps, que l'amour a touchés avec sa baguette de délicieuse et mortelle magie?
Beaucoup de feuillets que je tourne vite, sans même les parcourir: ceux où j'avais arrangé, changé les faits avec plus ou moins de maladresse, pour les besoins du livre ou pour mieux dérouter des recherches indiscrètes. Puis voici nos derniers jours d'Eyoub, avec le déchirement du départ, tandis que le printemps revenait une fois de plus sur le vieux Stamboul, semant par les rues tristes les fleurs blanches des amandiers. Et maintenant, la fin, tout ce passage imaginaire d'Azraël que j'avais ajouté, non pas seulement parce qu'il me semblait, avec mes idées d'alors sur les histoires écrites, qu'un dénouement était nécessaire, mais bien plutôt parce que j'avais ardemment rêvé, pour nous deux, de finir ainsi. Oh! je me rappelle, je l'avais composé de mes larmes et de mon sang, ce dénouement-là, et, bien qu'il soit inventé, il a été si près d'être véritable, que je le relis ce soir, après tant d'années, avec un trouble que je n'attendais plus, un peu comme on relirait, outre tombe, la page suprême du journal de la vie.
Eh bien! la vraie fin reste mystérieuse encore, et je tremble en songeant que je la connaîtrai bientôt, que je pars demain pour aller remuer là-bas toute cette cendre.
Quant à la vraie suite, tout simplement la voici:
C’est un échantillon gratuit. S'il vous plaît acheter la version complète du livre pour continuer.
Septembre 188...
Minuit, après une fraîche soirée de fin septembre où déjà un peu d'automne s'annonce. Du silence partout. Dans ma maison familiale paisiblement endormie, je reste seul éveillé, l'esprit en grand trouble d'anxiété et d'attente. Depuis tantôt deux heures, je me suis retiré chez moi, disant que j'allais sagement me coucher, en prévision de mon départ matinal de demain. Mais le sommeil ne vient pas. Enfermé dans mon logis particulier, errant sans but d'une pièce dans une autre, je reste indéfiniment songeur, comme à la veille de mes grands départs de marin pour des campagnes longues et lointaines, et, en dedans de moi-même, je passe une lente revue sinistre de temps accomplis, de choses à jamais finies, de visages morts.
Cette fois pourtant, je ne pars que pour un mois et je ne vais pas plus loin que Constantinople, mais le voyage sera sombre...
Il faut bien qu'il se soit joué là-bas un acte inoubliable de cette féerie noire qui a été ma vie, pour que je m'inquiète ainsi de la pensée d'y retourner; pour que tout ce qui en vient, un mot tartare qui me repasse en tête, une arme d'Orient, une étoffe turque, un parfum, aussitôt me plonge dans une rêverie d'exilé où réapparaît Stamboul! Et ce n'est pas par simple fantaisie d'art non plus, qu'ici mon appartement est pareil à celui de quelque émir d'autrefois, ressemble à une demeure orientale qui, par sortilège, se serait incrustée au milieu de ma chère maison héréditaire, avec ses arceaux dentelés, ses broderies d'ors archaïques et ses chaux blanches. Un charme dont je ne me déprendrai jamais m'a été jeté par l'Islam, au temps où j'habitais la rive du Bosphore, et je subis de mille manières ce charme-là, même dans les choses, dans les dessins, dans les couleurs, jusque dans ces vieilles fleurs de rêve qui sont ici naïvement peintes sur les faïences de mes murs. Et surtout il m'attire, ce charme triste, il m'attire vers là-bas où je serai demain.
C'est donc vrai que je vais revoir Stamboul... C'est bien réel et prochain, ce pèlerinage auquel, depuis dix ans, je rêve...
Depuis dix ans que les hasards de mon métier de mer me promènent à tous les bouts du monde, jamais je n'ai pu revenir là, jamais; on dirait qu'un sort, un châtiment sans merci m'en ait constamment éloigné. Jamais je n'ai pu tenir le solennel serment de retour qu'en partant j'avais fait à une petite fille circassienne, abîmée dans le suprême désespoir.
Et je ne sais plus rien d'elle, qui fut la bien-aimée à qui je croyais m'être donné jusqu'à l'âme, pour le temps et pour les au delà infinis.
Mais, depuis que je l'ai quittée, constamment je suis poursuivi en sommeil par cette vision, toujours la même: mon navire fait à Stamboul une relâche inattendue, rapide, furtive; ce Stamboul revu en songe est étrange, agrandi, déformé, sinistre; en hâte, je descends à terre, avec la fièvre d'arriver jusqu'à elle, et mille choses m'en empêchent, et mon anxiété va croissant à mesure que passe l'heure; puis tout de suite vient le moment de l'appareillage, et alors, de partir sans l'avoir revue et sans avoir seulement rien retrouvé de sa trace égarée, j'éprouve tant d'angoisse que je me réveille...
Pour le relire, pendant cette soirée d'attente, je vais chercher avec crainte un livre qu'autrefois j'ai publié, par besoin déjà de chanter mon mal, de le crier bien fort aux passants quelconques du chemin, et que, depuis le jour où il a paru, je n'ai plus jamais osé ouvrir. Pauvre petit livre, très gauchement composé, je pense, mais où j'avais mis toute mon âme d'alors, mon âme en déroute et prise des premiers vertiges mortels, ne pensant pas du reste que je continuerais d'écrire et qu'on saurait plus tard qui était l'auteur anonyme d'Aziyadé. (Aziyadé, un nom de femme turque inventé par moi pour remplacer le véritable qui était plus joli et plus doux, mais que je ne voulais pas dire.)
Avec recueillement, comme si je regardais dans une tombe en soulevant la dalle funéraire, je commence à tourner ces pages oubliées, étonnantes pour moi-même qui les ai jadis écrites.
Des enfantillages d'abord qui me font sourire. Un certain Loti de convention, auquel je m'imaginais ressembler. Et puis, çà et là, des bravades, des blasphèmes; les uns banals et ressassés dont j'ai pitié; les autres, si désespérés et si ardents, que c'étaient encore des prières. Oh! le temps jeune, où je pouvais blasphémer et prier!...
Mais tout l'inexprimé qui dormait entre les lignes, entre les mots impuissants et sourds, s'éveille peu à peu, sort de la longue nuit où je l'avais laissé s'évanouir. Ils me réapparaissent, ces insondables dessous de ma vie, de mon amour d'alors, sans lesquels du reste il n'y aurait eu ni charme profond ni intime angoisse. De temps à autre, pour un souvenir, pour une souffrance que ce livre évoque, je sens cette sorte de secousse glacée ou de frisson d'âme, qui vient des grands abîmes entrevus, des grands mystères effleurés. Mystères de préexistences, ou de je ne sais quoi d'autre ne pouvant même pas être vaguement formulé. Pourquoi l'impression, tout à coup retrouvée, d'un rayon de la lune de mai sur cette campagne pierreuse de Salonique où commença notre histoire, suffit-elle à me donner ce frisson-là. Ou bien la vision d'un soleil de soir d'hiver, entrant dans notre logis clandestin d'Eyoub? Ou bien une phrase dite par elle, qui me revient, avec les intonations de la langue turque et le son de sa jeune voix grave? Ou tout simplement encore l'ombre de tel grand mur désolé, jetant sur un coin de rue solitaire l'oppression d'une mosquée voisine? Ces si petites choses, à peine saisissables, à peine existantes, à quoi donc sont-elles liées dans les tréfonds inconnus de l'âme humaine, à quoi d'antérieur vont-elles se rattacher, à quelles aventures mortes, à quelle poussière encore souffrante, pour faire ainsi frémir? Et surtout pourquoi éprouve-t-on ces étranges chocs de rappel, uniquement lorsqu'il s'agit de pays, de lieux ou de temps, que l'amour a touchés avec sa baguette de délicieuse et mortelle magie?
Beaucoup de feuillets que je tourne vite, sans même les parcourir: ceux où j'avais arrangé, changé les faits avec plus ou moins de maladresse, pour les besoins du livre ou pour mieux dérouter des recherches indiscrètes. Puis voici nos derniers jours d'Eyoub, avec le déchirement du départ, tandis que le printemps revenait une fois de plus sur le vieux Stamboul, semant par les rues tristes les fleurs blanches des amandiers. Et maintenant, la fin, tout ce passage imaginaire d'Azraël que j'avais ajouté, non pas seulement parce qu'il me semblait, avec mes idées d'alors sur les histoires écrites, qu'un dénouement était nécessaire, mais bien plutôt parce que j'avais ardemment rêvé, pour nous deux, de finir ainsi. Oh! je me rappelle, je l'avais composé de mes larmes et de mon sang, ce dénouement-là, et, bien qu'il soit inventé, il a été si près d'être véritable, que je le relis ce soir, après tant d'années, avec un trouble que je n'attendais plus, un peu comme on relirait, outre tombe, la page suprême du journal de la vie.
Eh bien! la vraie fin reste mystérieuse encore, et je tremble en songeant que je la connaîtrai bientôt, que je pars demain pour aller remuer là-bas toute cette cendre.
Quant à la vraie suite, tout simplement la voici:
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