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Le Superbe Orénoque - ebook
Le Superbe Orénoque - ebook
L’histoire raconte le voyage d’une jeune Jane voyageant avec son patron, le sergent Martial, au Venezuela sur l’Orénoque, à la recherche de son père, le colonel de Kermore, disparu depuis quelques années. Pendant le voyage, deux jeunes Français rejoignent les héros. Ensemble, ils surmontent diverses difficultés et s’attaquent aux bandits.
Kategoria: | Classic Literature |
Język: | Inny |
Zabezpieczenie: |
Watermark
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ISBN: | 978-83-8176-251-9 |
Rozmiar pliku: | 2,7 MB |
FRAGMENT KSIĄŻKI
Première partie
M. Miguel et ses deux collègues
Le sergent Martial et son neveu
À bord du Simon-Bolivar
Premier contact
La Maripare et la Gallinetta
D’îles en îles
Entre Buena Vista et la Urbana
Un nuage de poussière à l’horizon
Trois pirogues naviguant de conserve
À l’embouchure du Meta
Relâche au village d’Atures
Quelques observations de Germain Paterne
Respect au tapir
Le chubasco
San-Fernando
Seconde partie
Quelques mots du passé
Première étape
Une halte de deux jours à Danaco
Derniers conseils de M. Manuel Assomption
Bœufs et gymnotes
Terribles inquiétudes
Le campement du pic Maunoir
Le jeune Indien
À travers la sierra
Le gué de Frascaès
La Mission de Santa-Juana
En route
Deux mois à la Mission
Au revoir !Première partie
I
M. Miguel et ses deux collègues
« Il n’y a vraiment pas apparence de raison que cette discussion puisse prendre fin... dit M. Miguel, qui cherchait à s’interposer entre les deux bouillants contradicteurs.
– Eh bien... elle ne finira pas... répondit M. Felipe, du moins par le sacrifice de mon opinion à celle de M. Varinas...
– Ni par l’abandon de mes idées au profit de M. Felipe ! » répliqua M. Varinas.
Depuis déjà trois bonnes heures, ces deux entêtés savants disputaient, sans se rien céder, sur la question de l’Orénoque. Ce célèbre fleuve de l’Amérique méridionale, principale artère du Venezuela, se dirigeait-il, dans la première partie de son cours, de l’est à l’ouest, ainsi que l’établissaient les plus récentes cartes, ou ne venait-il pas du sud-ouest ? En ce cas, le Guaviare ou l’Atabapo n’étaient-ils pas considérés à tort comme des affluents ?
« C’est l’Atabapo qui est l’Orénoque, affirmait énergiquement M. Felipe.
– C’est le Guaviare », affirmait avec non moins d’énergie M. Varinas.
Quant à M. Miguel, son opinion était celle qu’ont adoptée les géographes modernes. À leur avis, les sources de l’Orénoque sont situées en cette portion du Venezuela qui confine au Brésil et à la Guyane anglaise, de sorte que ce fleuve est vénézuélien sur tout son parcours. Mais en vain M. Miguel essayait-il de convaincre ses deux amis, qui se contredisaient d’ailleurs sur un autre point de non moindre importance.
« Non, répétait l’un, l’Orénoque prend sa source dans les Andes colombiennes, et le Guaviare, que vous prétendez être un affluent, est tout bonnement l’Orénoque, colombien dans son cours supérieur, vénézuélien dans son cours inférieur.
– Erreur, certifiait l’autre, c’est l’Atabapo qui est l’Orénoque et non le Guaviare.
– Eh ! mes amis, répondit M. Miguel, j’aime mieux croire que l’un des plus beaux fleuves de l’Amérique n’arrose pas d’autre pays que le nôtre !
– Il ne s’agit pas d’une question d’amour-propre, répliqua M. Varinas, mais d’une vérité géographique. Le Guaviare...
– Non... l’Atabapo ! » s’écria M. Felipe.
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