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Les Aventures du capitaine Hatteras - ebook
Les Aventures du capitaine Hatteras - ebook
Equipage avec dix-huit personnes à bord. Mais ni pendant la navigation, ni même longtemps après lui, aucun d’entre eux ne connaissait ni le but du voyage ni même le nom du capitaine. Les marins ont appris que l’expédition était dirigée par le célèbre navigateur John Hatteras, qui s’est donné pour mission ambitieuse de devenir le premier homme à atteindre le pôle Nord.
Kategoria: | Classic Literature |
Język: | Inny |
Zabezpieczenie: |
Watermark
|
ISBN: | 978-83-8176-257-1 |
Rozmiar pliku: | 2,8 MB |
FRAGMENT KSIĄŻKI
PREMIÈRE PARTIE
LES ANGLAIS AU PÔLE NORD
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
CHAPITRE X
CHAPITRE XI
CHAPITRE XII
CHAPITRE XIII
CHAPITRE XIV
CHAPITRE XV
CHAPITRE XVI
CHAPITRE XVII
CHAPITRE XVIII
CHAPITRE XIX
CHAPITRE XX
CHAPITRE XXI
CHAPITRE XXII
CHAPITRE XXIII
CHAPITRE XXIV
CHAPITRE XXV
CHAPITRE XXVI
CHAPITRE XXVII
CHAPITRE XXVIII
CHAPITRE XXIX
CHAPITRE XXX
CHAPITRE XXXI
CHAPITRE XXXII
SECONDE PARTIE
LE DÉSERT DE GLACE
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
CHAPITRE X
CHAPITRE XI
CHAPITRE XII
CHAPITRE XIII
CHAPITRE XIV
CHAPITRE XV
CHAPITRE XVI
CHAPITRE XVII
CHAPITRE XVIII
CHAPITRE XIX
CHAPITRE XX
CHAPITRE XXI
CHAPITRE XXII
CHAPITRE XXIII
CHAPITRE XXIV
CHAPITRE XXV
CHAPITRE XXVI
CHAPITRE XXVIIPREMIÈRE PARTIE
LES ANGLAIS AU PÔLE NORD
CHAPITRE PREMIER
LE FORWARD.
«Demain, à la marée descendante, le brick le Forward, capitaine, K.Z., second, Richard Shandon, partira de New Princes Docks pour une destination inconnue.»
Voilà ce que l'on avait pu lire dans le Liverpool Herald du 5 avril 1860.
Le départ d'un brick est un événement de peu d'importance pour le port le plus commerçant de l'Angleterre. Qui s'en apercevrait au milieu des navires de tout tonnage et de toute nationalité, que deux lieues de bassins à flot ont de la peine à contenir?
Cependant, le 6 avril, dès le matin, une foule considérable couvrait les quais de New Princes Docks; l'innombrable corporation des marins de la ville semblait s'y être donné rendez-vous. Les ouvriers des warfs environnants avaient abandonné leurs travaux, les négociants leurs sombres comptoirs, les marchands leurs magasins déserts. Les omnibus multicolores, qui longent le mur extérieur des bassins, déversaient à chaque minute leur cargaison de curieux; la ville ne paraissait plus avoir qu'une seule préoccupation: assister au départ du Forward.
Le Forward était un brick de cent soixante-dix tonneaux, muni d'une hélice et d'une machine a vapeur de la force de cent vingt chevaux. On l'eût volontiers confondu avec les autres bricks du port. Mais, s'il n'offrait rien d'extraordinaire aux yeux du public, les connaisseurs remarquaient en lui certaines particularités auxquelles un marin ne pouvait se méprendre.
Aussi, à bord du Nautilus, ancré non loin, un groupe de matelots se livrait-il à mille conjectures sur la destination du Forward.
«Que penser, disait l'un, de cette mâture? il n'est pas d'usage, pourtant, que les navires à vapeur soient si largement voilés.
–Il faut, répondit un quartier-maître à large figure rouge, il faut que ce bâtiment-là compte plus sur ses mâts que sur sa machine, et s'il a donné un tel développement à ses hautes voiles, c'est sans doute parce que les basses seront souvent masquées. Ainsi donc, ce n'est pas douteux pour moi, le Forward est destiné aux mers arctiques ou antarctiques, là où les montagnes de glace arrêtent le vent plus qu'il ne convient à un brave et solide navire.
–Vous devez avoir raison, maître Cornhill, reprit un troisième matelot. Avez-vous remarqué aussi cette étrave qui tombe droit à la mer?
–Ajoute, dit maître Cornhill, qu'elle est revêtue d'un tranchant d'acier fondu affilé comme un rasoir, et capable de couper un trois-ponts en deux, si le Forward, lancé à toute vitesse, l'abordait par le travers.
–Bien sûr, répondit un pilote de la Mersey, car ce brick-là file joliment ses quatorze noeuds à l'heure avec son hélice. C'était merveille de le voir fendre le courant, quand il a fait ses essais. Croyez-moi, c'est un fin marcheur.
–Et à la voile, il n'est guère embarrassé non plus, reprit maître Cornhill; il va droit dans le vent et gouverne à la main! Voyez-vous, ce bateau-là va tâter des mers polaires, ou je ne m'appelle pas de mon nom! Et tenez, encore un détail! Avez-vous remarqué la large jaumière par laquelle passe la tête de son gouvernail?
–C'est ma foi vrai, répondirent les interlocuteurs de maître
Cornhill; mais qu'est-ce que cela prouve?
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